Profiter de l’automne à l’Epervière
Quand il fait beau à l’automne, j’aime aller me balader à l’Epervière. Je commence généralement par une longue marche à pied, en partant du port. Je me dirige vers la Viarhôna et je la remonte en direction de Valence. A ma droite, le parc de l’Epervière et à ma gauche le Rhône m’offrent un spectacle naturel des plus agréables.
En approchant de la ville, la Viarhôna se rapproche du bord du fleuve pour finir par le surplomber. J’admire la vue et le bleu de l’eau. Les paysages se sont parés de leurs couleurs or et rouge. Je finis par arriver jusqu’à l’escale fluviale de Valence. De là, un tunnel permet de rejoindre le parc Jouvet et le centre-ville.
Pour ma part, je préfère alors faire demi-tour. Mais, je ne reviens pas complètement sur mes pas. En effet, j’entre dans le parc de l’Epervière quand j’arrive à sa hauteur. Là, les deux chiens métalliques Doggy & Doggy m’accueillent. Je choisis de partir sur le chemin qui borde le parc à l’opposé du fleuve. Là aussi, l’automne est venu colorier les feuilles des arbres. Au niveau de l’arboretum, chaises et bancs attirent mon regard. Cela tombe bien : j’ai un livre dans mon sac. Le soleil brille et la température est idéale. Il est temps de faire une pause.
Quelques chapitres plus tard, je repars en direction du port. Je croise quelques monumentales sculptures contemporaines qui s’inscrivent dans une vaste exposition à ciel ouvert se déployant dans différents parcs de la ville de Valence. Je passe également devant l’aire de jeux pour les enfants, la piste de vélo et les terrains de pétanques ombragés sous les grands arbres.
J’arrive finalement au port de l’Epervière. Celui-ci est le plus grand port fluvial de France et je lui trouve des airs de bords de mer. Les écoles d’aviron et de voile sont d’ailleurs en train de mettre à l’eau. Alors, je décide de pousser ma balade jusqu’au bout de la digue fermant le port.
Je reste un long moment à admirer les voiliers qui glissent sur le Rhône, cherchant à gagner de la vitesse en laissant le léger vent gonfler leurs voiles. Si je n’apercevais pas la montagne en arrière-plan, c’est certain, je pourrais croire observer une régate à la mer !
Subjuguée par le spectacle des bateaux sur l’eau, je ne vois pas le temps passer. Il va pourtant falloir que je songe à quitter ce havre de paix. Mais, je reviendrai bientôt car l’endroit est idéal pour venir admirer un coucher de soleil !